Passionnée de jeux anciens, je vous propose en alternance du jeu de dames qui reste mon jeu préféré, de partager au fil de mes recherches depuis de nombreuses années, une synthèse sur l’histoire de certains jeux que j’ai pour beaucoup, fabriqués, étant libre de droit.
En cette période si particulière, voici une activité de loisirs créatifs qui reste dans le domaine du jeu pour les amateurs et passionnés.
Du Jeu de course avec une dose de hasard et de la stratégie, aux jeux 100% réflexion, voici un tour d’horizon que je débute avec le premier jeu que j’ai fabriqué : le SENET
Les plus lointains jeux de tabliers (jeu de table) remontent à environ 5000 ans de la première dynastie égyptienne ; le jeu royal d’Ur et le senet, sont peut-être les lointains ancêtres du Jacquet (Backgammon….)
Le senet est le plus connu de l’Egypte antique et le plus pratiqué par les anciens Egyptiens du Nouvel Empire.
Le vestige le plus ancien de ce jeu de course égyptien qu’est le senet, est une peinture murale du tombeau de Hesyrê, haut fonctionnaire de l’Egypte ancienne au début de la IIIe dynastie.
De nombreux jeux de Senet ont été retrouvés dans les tombes pharaoniques, dans un état de conservation exceptionnel pour certains.
Il est difficile de connaître véritablement la règle du jeu qui était appliquée car aucun document ou vestige retrouvé n’en fait mention.
Le jeu du Senet est un mélange du jeu de l’oie et du jeu du tric trac et peut-être une première approche du jeu de dames mais avec une dose de hasard par le lancer de bâtonnets qui remplacent les dés, et de la stratégie.
Les règles selon R.C. Bell et Timothy Kendall (Senet rules sur le net) donnent une explication sur le principe.
Les pions étaient coniques et font penser aux pièces d’Echecs par des représentations de têtes d’animaux ou des figurines.
Vous trouverez sur l'excellent site JEUXSTRATEGIE ICI une règle complète et une variante
En bref, avec 10 pions chacun, le Senet se joue à deux joueurs.
Le jeu consiste à se déplacer sur les 3 X 10 cases du tablier ; le parcours se fait du bas du tablier, et en forme de S à l’envers ; il faut lancer 4 bâtonnets qui font office de dés (on utilisait la partie convexe des bâtonnets en demi-cylindre pour couleur noir ; on ne compte dans le lancer que cette face qui détermine le nombre de cases pour se déplacer.
Il ne peut y avoir qu’un seul pion par case ; on ne passe pas par-dessus un autre pion ; si un pion arrive sur une case occupée par l’adversaire, les deux pions changent de place en prenant chacun la place de l’autre.
Certaines cases sont particulières : comme la 26 « maison d’abondance, la 27, maison de malchance, les 28, 29 et 30 : les pions qui y arrivent ne peuvent pas être attaqués.
Un joueur qui ne peut pas jouer, passe son tour
Pour gagner la partie, il faut être le premier à sortir tous ses pions.
Pour vous donner une idée des prochains articles, j'envisage de voyager avec vous en partageant d'autres jeux que j'ai dans mon armoire ludique, comme :
YOTE - WALI - ZAMMA - PARTONNIA - TONKIN - KONO - DABLOT PREJESNE - MU TORERE - AWITHLAKANNAI - SEEGA -LINJA - HASHAMI- SHOGI - TEEKO - DAMMA - TIOUK TIOUK SURAKARTA - FANORONA et d'autres encore...